Les parisiennes disent s'habiller pour elles et pas pour aguicher le mâle de base. C'est faux. Elles s'habillent par esprit de compétition envers les autres parisiennes. Pas toutes les parisiennes. Celles de leur écosystème. Et quand on parle d'écosystème, c'est surtout l'écosystème professionnel.
Depuis des années, des dizaines d'années, les médias leur répètent qu'elles sont les égales de l'homme, les obligeant à s'affirmer en tant que telles. Niant ainsi toute féminité pouvant s'apparenter à une parade nuptiale.
Effet induit : elles ne s'habillent plus pour plaire à un éventuel partenaire, mais pour s'affirmer dans une parade de conquête. De pouvoir. Masculinisation comportementale.
État renforcé par des années de dénégation conjugale ou familiale sur ce sujet. "Non, je ne m'habille pas comme ça pour aguicher mais je le fais pour moi !"
À force ce mantra est devenu réalité, transposant l'objectif initial (parade de séduction) en un nouvel objectif (parade d'affirmation).
Le secteur industriel du prêt-à-porter à parfaitement sû exploiter ce phénomène. Et l'entretenir, obligeant des achats de renouvellement constants. Ce que les femmes vivent comme une affirmation de soi ne serait finalement qu'une chimère consumériste.
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Encore
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